Mais ou menos em todo o lado os jornalistas têm uma certa tendência para ocultar os factos, publicando «aquilo que eles julgam que vale a pena ou que lhes interessa» na maioria dos casos defendendo as suas ideias políticas.
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Em Portugal, tal como tudo o que é mau é copiado e exagerado, obliterando sempre o que está bem e se deveria copiar, a indigna e infecta jornaleiragem nacional, juntamente com a corrupção política, é quem mais tem contribuído para a desgraça nacional. Como? Pelo procedimento acima citado, que mergulhou o povo numa ignorância que o impede de tomar decisões com conhecimento de causa. É um crime desses bandalhos arrogantes e pedantes iletrados.
Segue-se um artigo sobre o Armando Vara publicado pela imprensa francesa. Como ela não tem qualquer interesse a defender, apenas pode ter acrescentado algo destinado a impulsionar um aumento as vendas, costume de auto-promoção na profissão.
Como sempre e em tudo desde há umas décadas, se quisermos saber a verdade do que se passa no país temos que nos informar lá fora. Antes não era assim; mesmo quando havia o dito «lápis azul» informavam-nos melhor. De úteis à sociedade, honestos e bem formados que eram, estes seres abjectos, nojentos e repugnantes, são hoje uma obstrução ao progresso e ao bem nacional a ponto de não se poder acreditar em nada que nos impinjam sem verificação.
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Directeur de la publication : Edwy Plenel
Directeur éditorial : François Bonnet
Le riche destin d’Armando Vara dans un Portugal ruiné
Par Philippe Ries
Article publié le dimanche 27 mars 2011
Ami intime du premier ministre démissionnaire José Socrates, Armando Vara a touché en 2010 plus de 820.000 euros de la banque portugaise Millenium BCP. La nouvelle est tombée vendredi, en pleine crise politique d’un pays au bord de la faillite et où les plans d’austérité se succèdent comme les métros aux heures de pointe.
Sur cette somme rondelette (le salaire minimum portugais est inférieur à 500 euros), 562.192,38 euros représentent les indemnités versées à Vara parce qu’il n’a pas pu aller au terme de son mandat de vice-président du BCP. Petit problème : la cause de cet incident dans une brillante carrière est la mise en examen de Vara pour corruption dans le scandale «Face Oculta» (visage masqué), une vaste affaire de trafic d’influence dans le secteur public et parapublic orchestré par un industriel du traitement des déchets.
Modeste guichetier de la grande institution financière publique Caixa Geral de Depositos (en gros la Caisse des dépôts plus les Caisses d’épargne) dans sa région d’origine à l’extrême nord du pays, Armando Vara a accédé à la haute finance, et à la fortune, par la politique. Parcours assez banal au demeurant dans le Portugal contemporain où l’endogamie entre le monde politique et celui des affaires est caricaturale.
Comme Socrates, Vara fait partie des jeunes loups socialistes qui entrent au Parlement dans les années 1980, après une brève carrière d’apparatchik provincial. La paire va devenir inséparable, mélangeant joyeusement carriérisme politique et intérêts privés. En 1995, les deux compères obtiennent leur premier maroquin dans le gouvernement d’Antonio Guterres.
Si Socrates est déjà l’objet d’échos peu flatteurs autour de son activité d’ingénieur au service des municipalités de Covilha puis de Guarda, Vara sera accusé d’avoir utilisé les services de l’Etat pour la conception de sa résidence secondaire à Montemor-o-Novo, au sud de Lisbonne. Il faut savoir que la possession d’un «monte» (ferme) dans l’Alentejo anciennement «rouge» (foyer des occupations de terre et d’une réforme agraire avortée pendant la période révolutionnaire de 1974-75) est, avec la grosse berline forcément germanique et de couleur noire, un élément essentiel du statut social de l’arriviste lusitanien.
Diplômé de fortune
En 2000, un nouveau scandale met fin à la carrière ministérielle de Vara, alors ministre de la jeunesse et des sports. Mais il n’y aura pas de suites judiciaires. C’est en 2005, José Socrates ayant entre temps pris la tête du parti socialiste et du gouvernement par un accident de l’histoire, que le ministre des finances Fernando Teixeira dos Santos, aujourd’hui syndic de faillite du Portugal, propulse Armando Vara dans les sphères dirigeantes de la CGD. Il y avait toutefois une petite difficulté : pour accéder à cette fonction lucrative, l’ancien guichetier, qui n’a jamais achevé de vagues études de philosophie, avait besoin d’être au minimum détenteur d’une licence.
Qu’à cela ne tienne, trois jours avant sa nomination, il obtient le précieux sésame (en «relations internationales» ) de la défunte et bien mal nommée Université indépendante de Lisbonne (fermée en 2007 sur décision ministérielle). Ah, au fait, c’est la même université dont le recteur a décerné par fax et un dimanche (en 1996 !) son diplôme à l’«ingénieur» Socrates.
Mais le vrai jackpot, Vara le touche en 2008 quand il passe de l’institution financière publique à la banque «privée» BCP, en doublant au passage un salaire déjà confortable. Qualification pour le job : toujours la même, être l’ami de Socrates, alors que le BCP, outre les effets de la crise financière mondiale, affronte une période de violentes turbulences internes qui conduiront à l’éviction de son fondateur, Jorge Manuel Jardim Gonçalves, une des figures de l’Opus Dei au Portugal. La CGD n’est pas rancunière : peu après son départ, Vara y sera élevé à l’indice hiérarchique le plus haut, avec une incidence bénéfique sur sa future pension de retraite !
Mais en novembre 2009, Armando Vara est contraint de deman- der la suspension de son mandat de vice-président, le scandale des déchets venant de l’éclabousser. Mesure à laquelle le conseil de surveillance du BCP, présidé par Luis de Melo Champalimaud (héritier des dynasties industrielles et financières du salazarisme), se résoudra la mort dans l’âme. L’instruction portant sur le réseau de corruption mis en place par l’industriel d’Aveiro (centre du pays), Manuel Godinho, donnera lieu à un incroyable bras de fer entre les magistrats instructeurs, soutenus par la presse indépendante, et la haute hiérarchie judiciaire, qui ordonnera notamment la destruction de toutes les écoutes téléphoniques (de la police judiciaire) des échanges entre Vara et Socrates.
Mais comme on l’a déjà vu, Armando Vara, un peu à la manière de Silvio Berlusconi, est un survivant des accidents de parcours judiciaires. Au vu de certains précédents, il ne faut pas trop espérer du procès luiême.
Dis-moi qui tu fréquentes...
L’ami de Socrates a d’ailleurs rebondi très vite dans les affaires. Depuis septembre 2010, il est président du conseil d’administration de Camargo Corrêia Africa, filiale du conglomérat brésilien active dans les anciennes colonies portugaises de l’Angola et du Mozambique. A ce titre bien sûr, il voyage beaucoup.
C’est pourquoi ce personnage, dont on pourrait attendre une certaine discrétion au vu du nombre de casseroles accrochées à ses basques, s’est cru autorisé, il y a un mois, à passer devant de nombreux patients attendant leur tour au centre de soins d’Alvalade (Lisbonne), entrant sans frapper dans le bureau du médecin pour exiger un certificat médical car il devrait «prendre un avion» . Un comportement qualifié ensuite «d’abus absolument inqualifiable» par la directrice du centre.
Vara aurait tort de se gêner. Le BCP, qui lui a accordé plus de 820.000 euros pour une année 2010 où il n’a pas mis les pieds à la banque, est maintenu sous perfusion par la Banque centrale européenne. Comme les autres établissements portugais, il n’a plus accès au marché interbancaire international depuis septembre 2008. Et la situation ne va pas s’arranger avec la crise politique qui a vu les taux d’intérêt sur la dette souveraine portugaise s’envoler au-delà de 8% (pour presque toutes les échéances).
Outre l’approbation d’un paquet global de 4,1 millions d’euros pour les gérants (dont 260.000 pour Vara, hors «indemnisation»), les administrateurs ont décidé vendredi de supprimer la valeur faciale de un euro des actions, le cours actuel de 0,61 euro lui étant inférieur, ce qui interdirait de nouvelles émissions. Or, on a appris par la même occasion que la Sonangol, compagnie pétrolière nationale angolaise, avait porté sa participation dans le BCP de 9,9 à 14,9%. Et dispose d’une autorisation de la Banque du Portugal pour monter à 20%.
Vara aurait été une des chevilles ouvrières des accords «stratégiques» entre le BCP et l’Angola, pays dont la rente pétrolière est largement captée par le clan du président (à vie) José Eduardo dos Santos. Cela valait bien un petit cadeau-souvenir.
Voilà. Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es. Aux dernières nouvelles, José Socrates est toujours l’ami intime d’Armando Vara.
Président : Edwy Plenel. Directeur éditorial : François Bonnet. Rédaction et administration : 8 passage Brulon, 75012 Paris.
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Freedom of expression is a fundamental human right. It is one of the most precious of all rights. We should fight to protect it.
2 de abril de 2011
Armando Vara Sob a Lupa dum Jornal Francês
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Éditrice de Mediapart (SAS). Capital social : 4 017 200 e. Immatriculation : no 500 631 932 RCS Paris. Numéro de CPPAP : en cours.
Autor: Mentiroso às 17:11
Tópicos: Decoro, Descaramento, Desinformação anti-social, Desonestidade, Fraude, Indignidade, Roubo autorizado
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